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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 07:48
 Challenge Brunô

Aube Lasse, Sables Mouvants, Violence ...
Un Cri Déchirant, Volant L'éternité,
Ballotée Et Fatiguée, Récurrente  Transe,
Parade Nocturne Ou Intemporelle


P.S. : On pourrait appeler cela "les démons de minuit"
lorsque l'inconscient agite le sommeil un peu trop ...
j'ai eu tout de suite le cri déchirant en lisant les lettres imposées,
alors, il m'a fallu construire autour !
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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 12:09
Bruno et ses croqueurs de mots ... http://lencredesmots.over-blog.com/

Me voici "10traite" en ce "10 sept" janvier 2010 !
Un manque de
"10 cipline", sans doute ... ma "10 quette" à "10 paru".
Elle contient le texte de ma
"10 sertation",
le sujet donné étant
l'histoire d'un "su
10 te" rencontrant un "nor 10 te"
dans un camp de "nu
10 tes"
"10 simulé" sous les pins, à l'abri des regards "in 10 crets"...

Leur amitié  tout d'abord "incon
10 tionnelle" se "10 sipera" soudainement,
la
"10 corde" s'installera,

chacun
"10 tillant" sa colère à sa façon
sans aucun
"10 cernement" ...
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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 14:48
Il y a des vagues bleues au fond de ma tête,
Des brouillards d'écume et des envies de voyage.
On voudrait contourner le temps d'une pirouette,
Vivre, respirer, aimer, sans autre bagage
Mais le coeur s'emballe et s'en va faire la fête
Emportant avec lui le corps dans son sillage,
Valse impitoyable qui fait tourner la tête,
innonde les yeux et brouille les images,
Tango impossible sur le parquet vedette
Où tous les regards se posent, un peu comme l'orage,
Frappant les voiles de la jolie goélette
Qui n'a pas su rejoindre à temps le rivage.
Dans les veines du coeur, mille vaguelettes
Tentent en vain d'apaiser mes délires sans âge,
La jeunesse d'esprit devient alors obsolète
Condamnant l'âme intacte à vivre en décalage,
Sans pouvoir contourner le temps d'une pirouette,
L'entraînant bien trop vite à l'entrée du virage.


Voilà, je reviens, j'aurais des surprises à vous faire partager, bientôt ...
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6 mars 2009 5 06 /03 /mars /2009 10:32
Ecriture ludique.

Mots imposés (Michel)

Parmi les 25 mots suivants, il vous est demandé d'en retenir au moins 15 (idéalement tous) pour écrire un texte. Prose ou poésie, fiction ou réflexion personnelle, court ou long, rien ne vous est imposé de plus que les mots.

documents, encre, 30 degrés, huile, plongeoir
gris(e), feuille, stylet, perle, soupir
saveur, connaître, maître, reception, anglais
fée, prune, rouge, fusil, éloigner,
danser, lumière, soleil, décennie, ronronnement

J'ai trouvé ce petit jeu chez Sarang
hier soir, et comme il y avait du Vent ...
à la façon de Pagnol,
une autre version du château de ma mère !


Je revois encore la maison toute blanche,
Un maison de Maître entourée de jardins
Et son immense terrasse en marbre gris,
Tous nos petits déjeuners gourmands du matin,
Joli havre de paix ou petit paradis, ...
Je revois encore la maison toute blanche,
Ses gloriettes qui nous protégeaient du soleil,
La saveur des goûters sur les nappes rouges,
Le doux ronronnement du vent aux oreilles
Qui, chaque fois, nous faisait pousser un soupir
En restant là à profiter de ce plaisir
Sans que personne ne parle ni ne bouge ...
Et nous vivions chaque jour un conte de fée.
Les longues robes de bal volaient sur le parquet
Du grand salon ouvert les soir de réception,
Je me souviens qu'il y avait beaucoup d'anglais,
Les femmes portaient souvent une perle nacrée
Et les hommes, un stylet à la poche du veston !
Une feuille de bal dans chaque main gantée,
Sans doute afin de mieux apprendre à se connaître ...
La lumière des lampes à huile baissait bien souvent
Mais personne, jamais, ne s'arrêtait de danser,
Sauf à la fin du bal, pour aller au plongeoir
Glisser, sauter tous ensemble dans l'eau noire.
J'ai retrouvé de vieux documents de ce temps,
Ecrits à l'encre prune sur un joli cahier
Il y a plus d'une decennie, et, ma foi,
Je suis retournée encore à la maison blanche,
C'est là, d'ailleurs, qu'ils ont tourné "le vieux fusil".
Je n'avais pas très chaud, 30 degrés pourtant,
Les gloriettes avaient disparu, les roses aussi,
Et je vous avoue que j'ai eu du mal à m'éloigner
Tant ce spectacle a fini de ruiner tous mes espoirs.

A vous maintenant de relever ce challenge,
si le coeur vous en dit ...
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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 09:54
Une grande décision, comme une libération, celui de mettre au grand jour, entre deux couvertures,  mes plus belles poèsies.
Je suis enfin arrivée au stade où la pudeur se fait plus discrète, l'âge sans doute mais aussi les commentaires ici et là, ceux et celles qui me glissent au creux de l'oreille que j'ai une jolie plume.

- "Vais-je aller au bout de cet accouchement ?"
- "Oui"

Encore un peu d'appréhension
et surtout bien des questions
, mais vous, amis bloggeurs, certainement plus doués que moi pour la navigation sur le Net, pourriez-vous me donner quelques liens sérieux pour éditer afin que je ne tombe pas dans tous les pièges tendus ?

La mise en page n'est pas un problème pour moi, la P.A.O. est un second métier, reste à trouver le petit "plus" qui me fera renaître au travers des mots.
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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 22:27
J'ai dessiné sur une page blanche un oeil qui me regardait,
avec de longs cils noirs imprégnés de mascara,
un oeil sombre et larmoyant, un oeil triste mais,
au fond de la pupille, j'ai vite ajouté un léger point blanc,
comme un petit trou d'épingle,
un petit point qui permet d'entrer à l'intérieur de l'âme.

J'ai vu qu'il faisait beau derrière l'iris aux reflets améthystes alors,
j'ai dessiné un deuxième oeil, moins noir, plus doux,
qui semblait rire à me regarder glisser des ombres sur la page blanche.
Nous nous sommes observés ainsi un long moment,
chacun entrant dans le miroir de l'autre, en silence,
avec juste ce qu'il faut de battements de coeur pour exister.

J'ai laissé le crayon descendre sur l'arrête du nez,
ni fin, ni grossier, juste proportionné,
puis glisser sur les ailes tout en rondeur,
pour tomber enfin sur des lévres charnues, un peu roses,
ma main descendait sur ce visage que j'aurais voulu beau,
sur ces collines que j'aurais aimé fraîches,
et douces comme un tapis de velours
pour le caresser du bout de mes doigts.


Lorsque le fusain entama la chevelure ondulée,
il devint fou et des boucles brunes passa à la barbe,
la belle se transformait en bête,
noircissant la page blanche de traits en tous sens.
Le dessin était en crise et moi en pleurs mais,
tout en tournant la page dans le but de recommencer,
je vis sur l'autre page, en transparence,
comme une empreinte, le beau et doux visage d'un prince
qui me regardait en souriant, avec dans ses yeux,
deux petits points blancs au fond desquels je plongeais
sans peur ni hésitation, tant ce que j'y voyais était beau.

Le visage de l'Amour était là, devant moi,
je l'avais reconnu et le garde depuis, précieusement
dans un coin de mon coeur.
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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 16:54

Cinq, cinq, cinq cents, cinq mille
Cinq, un chiffre bonheur
Cinq, le cinquième étage
Le cinquième élément
Tout dans un numéro
Comme un paquet cadeau
Souvenirs d'un enfant
Retenu en otage
Et parfois même en pleurs
Et seul sur son île.

.......................................................................      5

Une cinquième saison
L'enfant en a rêvé,
Un monde où tout est beau
Alors, dans le tiroir
Il cherche des merveilles
Un raisin sur sa treille
Lui redonne l'espoir
Il fait des ronds dans l'eau,
Se met à dessiner
Sa cinquième saison


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23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 16:40
La petite plume effleure avec plaisir
La douceur d'une feuille étalée sur le lit
Lorsque la nuit noire a pleinement envahi
La chambre bleue, libérant ainsi les désirs,
Rêves et folies que le coeur avait glissé
Dans les tiroirs de l'oubli et de la mémoire,
Prisonniers, dans l'attente infernale du soir,
Ligotés, ils ressuscitent en fin de journée.
Les maux du jour se répandent en mots d'amour,
Amour de toi qui ne regardes que toi-même,
Mes mots à moi te disent si souvent "je t'aime"
Mais il ne sert à rien de parler à un sourd.
La passion vient de là, celle de l'écriture,
La petite plume caresse de son encre bleue
La douceur du papier, écrit le mot "heureux",
Ainsi les phrases s'envolent comme une voilure,
La voilà qui s'agite, tout en vocabulaire,
La nuit va être longue à livrer ses pensées,
Dos contre oreiller et les genoux repliés.
En poésie, tout est une question d'atmosphère,
Le bonheur s'étale ainsi au fil des pages
Lorsque la main dessine le miroir de l'âme.
Si tu ne m'aimes pas, je n'en fais pas un drame,
La vie, pour chacun de nous voit bien des orages.

La petite plume effleure avec plaisir
La douceur d'une feuille étalée sur le lit
Lorsque la nuit noire a pleinement envahi
La chambre bleue, autorisant tous les délires.
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