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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 08:50

Nous, si près de l'hiver
A deux doigts de nous plaire,
Tu vois, je sais dire "Nous"
Lorsque nos mains se nouent,

Mon âme entre tes mains
A l'aube du matin,
Toi, humant le même air,
Foulant la même terre,
Quelques pas au jardin
Sans aborder demain,
Tes yeux dans mes yeux verts
Regardant un pivert.
Nous, si près de l'hiver
A deux doigts de nous plaire,
Tu vois, je sais dire "Nous"
Lorsque nos mains se nouent,

Lorsque nos corps se frôlent
Et que nos coeurs s'affolent,
Je me souviens d'hier
Sans rien mettre à l'envers,
Oublie les avalanches,
Pose tes mains sur mes hanches,
Ferme tes yeux au monde,
Cours avec moi sur l'onde,
Nous, si près de l'hiver
A deux doigts de nous plaire,
Tu vois, je sais dire "Nous"
Lorsque nos mains se nouent.

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 13:22

Capture.JPG

 

et le lien, bien sûr ! ... Merci Quichottine !!!

http://www.thebookedition.com/la-passagere-du-vent-de-corinne-buchillot-p-67284.html

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 15:30

 

Claude-et-moi.jpg

 

  Dis-lui

  Que le souffle du vent a volé sa mémoire,

  Jeté ses souvenirs au fond de l'océan,

  scellés dans une amphore, témoin d'un autre temps,

  Bercée par les flôts des douleurs de son histoire ...

 

 

  Dis- lui

 Que les vagues de la mer glissent sur sa peau

 Encore et toujours au rythme de la marée,

 Qu'une larme furtive sur le pont d'un bateau

 S'évapore aussitôt comme un chagrin gardé ...

 

 

  Dis- lui

  Que ses secrets l'étouffent, qu'au fond du grand trou noir

  Les indices se cachent et se jouent de ses peurs

  Quand la nuit entrevoit puis brise ses espoirs,

  Tranche de vie amputée de douze années-lueurs ...

 

 

  Dis-lui                                                                                         

  Que son coeur n'a jamais oublié son visage                      

  Ni sa voix, ni son corps, ni l'odeur de sa peau                      

  Même si au fond de son regard, quelques nuages          

  Posent un voile trouble sur le miroir de l'eau                     

 

 

  Dis-lui

  Que tout ceci est terrible et si beau, je le crois

  Le Passé exhumé pour un peu renaitrait

  Sur le quai d'un vieux port, "il était une fois"

  De poèmes en aquarelles, en accord parfait.

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 12:48
Elle voudrait s'envoler au dessus de la mer,
Contourner les rochers sans faire de courants d'air
Et suivre les bateaux pour revoir ton visage
En caressant ta peau, cachée sous un nuage.

Elle voudrait bien marcher, encore le long du port,
Respirer la marée, blottie contre ton corps
Et plonger dans les flots entre les laminaires,
Faire des ronds dans l'eau telle une lavandière.

 

1974_DSC_48c.jpg


Elle voudrait retrouver bien plus de souvenirs,
S'endormir épuisée et ne plus repartir,
Sirène en perdition, oubliant d'être sage,
Elle revit sa passion, Amour à contre-page ...
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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 15:56

livres.JPG

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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 12:15

L'écriture ronge l'âme, comme l'eau qui se faufile
Au creux des rochers, entrainant quelques brindilles.
Je ferme en vain les yeux, les mots, d'un pas tranquille
Cherchent le dictionnaire, déclenchent des éclairs,
Les verbes conjugués s'écrivent à l'envers
Et s'écoulent en rivières de vocabulaire.
Le cerveau fait des bulles en remuant l'écume,
Je sais, j'avais su, que je sache ou que nous sûmes,
Tourne et retourne, rien à faire, et voici que j'allume !
Le cahier et la plume attendent au pied du lit
Que ma main les abreuve d'encre bleue et d'écrits.
Malgré mes paupières lourdes, en silence, je transcris.
Le combat du sommeil contre cette impatience
Capitule et abdique, puis tire sa révérence,
La plume enfin s'éclate sur la piste de danse
puis la musique s'arrête, elle quitte le bal,
Remonte un peu le drap, épuisée, elle s'affale,
faisant la paix avec sa plus grande rivale.

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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 16:18
Elle écrit des sanglots, des larmes en abondance,
Maintenant la cadence, elle étale les maux,
Sur le chemin de la chance, sur le bord d’un ruisseau,
Elle écrit tous ses mots, indicible évidence …

Peu importe le temps, le cœur comme une danse,
Elle sait créer l’ambiance à peine en un instant,
Et d’un bonheur immense, elle couche dans le vent
Tout, tout ce qu’elle ressent et tout, tout ce qu’elle pense.

Dans un coin de son lit, elle donnera naissance
Sans trop en avoir l’air, à l’ébauche d’une vie,
Mettra de la lumière sur les sentiers trop gris,
Un soupçon d’infini , juste une révérence.

Paradis inventés, la voici qui avance,
Elle n’a pas d’importance, dans sa paix retrouvée,
En bien toute innocence, elle couche sur le papier
Vélin précieux glacé, l’encre dans tous les sens.


Essai d'alexandrins dans une versification plus académique que d'ordinaire ! :)
Vous reconnaitrez le jeu, je n'en doute pas ... petit exercice de révisions des classiques !!!
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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 16:13
Bonne question !
C'est le pourquoi,
Et pourquoi pas ?
Vient le "comment" !
J'ai bien cherché :
Non solution,
Il fait si froid
A chaque pas.
Je claque des dents
Près du foyer,
Perds la notion
Anti effroi,
J'écris le "A"
Te dire comment ?
J'ai demandé
C'est la question,
Je croise les doigts
Mais rien ne va,
Où est le vent ?
Il est tombé.
Bonne question !
Voilà pourquoi,
Mais pourquoi pas ?
Je le ressens,
T'as pas trouvé ?
Non solution
Le chien aboie
J'entends des pas
Là-bas, devant ...
Rien n'a bougé,
Pas de question
Pas de pourquoi,
Toi, tu t'en vas,
Souffle le vent
Sur mon cahier.
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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 16:12
Je ris
Ici
Frissons
le long
Du dos
Cadeau
Tes mains
Calins
Baisers
Volés
Je dors
Encore
Trêves
Rêves
Demain
Si bien
Café
Sucré
Blottie
Meurtrie
Au chaud
Rideaux
Fermés
Cachée
Tes reins
Les miens
Amour
Toujours
Plaisir
Faillir
Patins
Couffins
Tu ris
Aussi
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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 18:27

A Vous qui passez sans rien dire
Qui me lisez sans rien écrire
Qu'attendez-vous que je vous dise ?
-"Rien, faites donc à votre guise".

Je vous souhaite un bon voyage,
Régalez-vous au fil des pages
Dans la paix de mon doux vallon,
Asseyez-vous dans mon salon,
Prenez mes chats sur vos genoux
Prenez le temps, l'air est si doux.
J'ai mis des photos, des écrits,
Des épisodes de ma vie,
Des joies, des peines, des mots d'amour,
Des coups de gueule, un peu d'humour,
Des paysages et des chevaux
Et quelques notes sur mon piano.

A Vous qui passez sans rien dire
Qui me lisez sans rien écrire
Qu'attendez-vous que je vous dise ?
-"Rien, faites donc à votre guise".

Peut-être que, sans le savoir,
J'aurais adouci vos espoirs,
Décroché un de vos sourires,
Donné un soupçon de plaisir
Peut-être vous aurais-je déplu,
Ma foi, j'en serais bien déçue
Mais, comme dans tous les voyages,
Rien n'est parfait, tournez la page,
Posez donc un regard moins dur
Sur un tableau, une sculpture,
Pénétrez dans mon univers,
Et ne soyez pas trop sévère.

A Vous qui passez sans rien dire
Qui me lisez sans rien écrire
Qu'attendez-vous que je vous dise ?
-"Rien, faites donc à votre guise".
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